L’intelligence artificielle est un domaine de recherche qui s’intéresse à la réalisation de tâches complexes par des machines. Cela peut aller de la réponse à des questions techniques jusqu’au déploiement de robots autonomes. Selon la tâche, différentes capacités sensorielles, motrices et cognitives sont requises. Pour cela, une machine est dotée de moyens matériels et de logiciels pour les fonctions de base comme :

  • percevoir l’environnement pour capter des informations utiles à la tâche, par exemple identifier les objets, des personnes, des sons ou des voix
  • raisonner sur les informations perçues et les connaissances disponibles pour parvenir à des décisions adéquates, si possible explicables and convaincantes
  • apprendre, sur la base d’exemples et d’expériences, à mieux réaliser l’objectif assigné
  • agir sur l’environnement et interagir avec d’autres de façon délibérée, en prenant en compte le contexte de la tâche

A quoi sert l’IA ?

Elle fait avancer les sciences du traitement de l’information. Elle contribue à appréhender l’intelligence naturelle des animaux et des humains. Elle étend considérablement les outils d’investigation de domaines allant des mathématiques, de l’astronomie et de la biologie, à l’histoire de l’art, la sociologie et l’économie.

L’IA a enrichi considérablement les outils de la médecine pour l’aide à l’identification des symptômes, au diagnostic, à l’élaboration et au suivi thérapeutique. Il en va de même pour l’aide à l’ingénieur dans la conception et la réalisation de systèmes de plus en plus exigeants.

Les objectifs de développement durable de l’ONU donnent lieu à près d’une centaine de projets mettant en oeuvre l’IA, par exemple pour préserver l’environnement ou combattre la pauvreté et les épidémies.

Enfin, dans les activités quotidiennes, culturelles, de loisir ou d’interaction sociale, réalisées de plus en plus via le monde numérique, les technique d’IA sont des intermédiaires cachés, primordiaux, mais aussi problématiques car ils prennent de vitesse les mécanismes normaux de régulation sociale.

Mathématiques et informatique : socles de l’IA

L’intelligence artificielle s’appuie et contribue au développement d’autres disciplines, en particulier les mathématiques et l’informatique.

Les fonctions de base de l’IA s’appuient sur des informations de différents types : données, connaissances et modèles génériques, préférences, règles de conduite etc… On vise à leur intégration par exemple pour apprendre à percevoir ou agir, ou pour raisonner sur ce qui est appris.

Les méthodes à base de connaissances s’appuient sur la logique ou les réseaux de relations. Plusieurs sortes de logiques (classiques, fonctions de croyance) permettent de décrire et de raisonner sur divers types de connaissances. Les méthodes à base de données utilisent principalement les statistiques et les réseaux de neurones. Elles s’appuient sur les techniques d’optimisation, mises en oeuvre également en résolution de contraintes. On vise à des approches hybrides intégrant ces méthodes.

Toulouse, place forte de l’IA

A Toulouse, l’IA démarre en 1975 dans 4 laboratoires avec les équipes suivantes : le groupe “Robotique et IA” du laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes du CNRS (LAAS-CNRS) crée par George Giralt, l’équipe “IA et robotique” du laboratoire Langage et systèmes informatiques (LSI) initiée par Henri Farreny, celle de Serge Gastan et Guy Pérennou au cybernétique des entreprises, reconnaissance des formes et intelligence (CERFIA), ainsi que le groupe d’Hervé Dallaire au CERT-ONERA.

Aujourd’hui, ANITI compte plus de 200 chercheurs actifs dans le domaine de l’IA, issus des universités, écoles d’ingénieurs et organismes de recherche scientifique et technologique de Toulouse et sa région.

D’après les contenus du Petit Illustré Intelligence Artificielle

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